10 mars 2014

Le cas Maroy: La démocratie passe par une presse sans favoritisme!


Image Fictive. (ou presque)
Se faire connaître pour un nouveau parti est difficile. 

Les médias traditionnels n’ont pas l’habitude de nous écouter, de nous relayer. 
Nous ne représentons pas encore grand monde, quelle légitimité avons-nous sinon celle du projet ?
A quel point sommes-nous relevants ? Qui voudra nous lire ?

Ces questions sont légitimes et je comprends que des journalistes se les posent. 

C'est une des barrières sur le chemin des petits partis, comme ces centaines de formulaires à remplir et faire signer pour simplement déposer les listes, quand il suffit de 3 députés à un parti établi.

Mais le jeu démocratique ne vaut que si la voix de chacun de ces petits partis est entendue.  
Que si chaque électeur comprend les subtilités et les nuances qui séparent les partis qui s’offrent à son vote. 
Ce n'est possible que si la presse fait son travail d'information indépendamment des partis, sans transgresser les lignes, comme l'écrit fort bien Johanne Montay, de la RTBF justement.

Bien sûr c’est là un idéal mais un idéal vers lequel il faut tendre !

Cet idéal est mis à mal par un paysage médiatique très orientée vers les grands partis.
Ils sont au Conseil d'Administration. Ils donnent les subsides.
Ainsi il n’est pas rare d’entendre que le temps d’antenne doit être proportionnel au résultat des dernières élections. 

Bonne chance aux nouveaux, relégués dans des cases horaires infâmes ou à un débat « des petits ».
Comme si leur projet était moins bon ou moins digne d’attention car il est plus récent ou moins établi. 

Qui a dit conservatisme ? Establishment ? Particratie ?
On se plaint que ce sont toujours les mêmes, mais la presse ne montre QUE ces mêmes sempiternels inoxydables des grands partis. 

Voilà pourquoi il est encore plus inacceptable qu’un journaliste de la première grande chaîne publique fausse la donne en privant un petit parti de ces quelques opportunités qu’il a de se faire connaître. 

Au débat des petits partis de Mise Au Point sur la RTBF télé, les FDF n’ont pas été invités. 
Le troisième parti Bruxellois s’est implanté en Wallonie depuis 2009. 
Il compte déjà des élus communaux en Wallonie, dont René Courtois à ANS. 
Il a des intentions de vote bien faibles, tout méconnu qu’il est. 
Ce grand parti Bruxellois est un petit parti en Wallonie. Il présente des listes partout, mais son ancrage local est jeune. 
Il présente pourtant un programme socio-économique qui est une réelle alternative au PS et au MR, et permettrait à tout qui veut exprimer un vote d’opposition de ne pas devoir se rabattre sur le PTB ou le PP.
Autrement dit nous ne sommes pas des farfelus. 
Nous avons passé plusieurs jours sur twitter à réclamer cette participation.

Mais Olivier Maroy a décidé que nous n’en étions pas dignes. 
Le dé(bat) était pipé. 
Dans ce débat, cet ex-journaliste a dit du PTB qu’il n’était pas un vote utile. Qu’on soit d’accord ou pas, était-ce son rôle ?
Dans ce débat toujours la part belle a été faite à Mr Ducarme (MR).

Nous savons maintenant pourquoi. 
Mr Olivier Maroy a rejoint le MR. 

Il y a 8 jours Mr Maroy ne pouvait ignorer ce conflit d’intérêt. 
Etait-ce un cadeau à ses nouvelles couleurs ? On est en droit de se le demander.

Il a utilisé son rôle d'observateur neutre, son média, pour manipuler, consciemment ou non. 
Le FDF fait il si peur au MR pour que l'on prenne ces mesures contre nous?

Il ne s’agit pas ici d"attendrir l'électorat en jouant la carte de la victimisation, mais de réclamer une couverture média impartiale et juste, pour tous. 

Je fais confiance à la RTBF pour corriger cette injustice du 2 mars et j’ose espérer que la presse, grâce à ce cas Maroy, fera plus attention à l’équilibre durant cette campagne, dans l'intérêt des jeunes partis, et dans l'intérêt de l'électeur qui demande le changement !

Les petits partis sont oubliés, ils souffrent et c'est toute la démocratie qui en attrape la crève. 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

.