19 novembre 2013

Hygiène urinaire de l'homme évolué

Ce jour, le 19 novembre, est la Journée Mondiale des Toilettes. C'est aussi la Journée Internationale des hommes. Coïncidence? Je ne crois pas. 

Aller à la toilette est pour l'homme un sujet sensible. Rappel fondemental de nos périodes anales et scatologiques. Sujet récurrent et obligatoire de tout souper de groupe; symptôme de sa santé du 1er au quatrième âge: un marronnier... si vous me passez le rapprochement. 

Et si la technologie nous gratifie de toilettes japonaises chauffantes à lecteur MP3 intégré, tout n'est pas rose sur le front de la collecte d'étron. 
L'évolution tarde à faire son oeuvre et améliorer le confort de ce moment si important. 

Premier élément du scandale : le WC.
Cet instrument généralement blanc et en porcelaine n’est pas du tout conçu pour l’homme. La forme ovale du siège percé permet en effet d’y poser les fesses, mais la profondeur à l’avant ne permet pas du tout d’y caser sans gêne notre appendice urinaire externe. Que celui dont le lombric n’a jamais touché la céramique me jette le premier rouleau de PQ. 
Imaginez vous en train de serrer les fesses, de la tenir, de vous pencher en arrière pour éviter le contact fatal avec la froideur de cet attentat bactériologique en puissance et tentez de trouver la décontraction nécessaire au relâchement des sphincters...
Imaginez maintenant la même chose non dans la chaleur douillette de votre intérieur mais sur les chiottes à l'hygiène douteuse du bureau après le passage d'un collègue forcément dégueulasse. 
Si l’on se place en arrière pour faire de la place à l’engin on rate alors le fond de la cuvette. Un plaisir qui laisse des traces.
Et il reste l'anticipation mitigée du splash-back. Cet instant, peu après le PLOC de chute dans l’eau, ou un liquide froid nous chatouille l’orifice. Deux mille ans après JC et toujours à la merci du splash-back.
Que fait le concours Lépine?

Pas adapté je vous dis. 

Deuxième élément : la position.
Pisser se fait debout. C’est dans l’imaginaire collectif hominidé masculin une donnée qu’on ne peut remettre en cause. Ne fut-ce qu’évoquer de faire pipi assis fait se lever une nuée de boucliers attachés à la défense de la virilité et de la force toute puissante du mâle ancestral. 
Que ça éclabousse, que les problèmes de visée soient récurrents, que la planche en pâtisse autant que le plancher, le revêtement mural ou le radiateur ne semblent pas être des arguments suffisants.
Placez un buvard au sol un jour et voyez par vous-mêmes les micro-projections. Un désastre. 

Pisser debout est sale. L'homme est sale et s'en fout. 
L’absence de papier pour s’essuyer au pissoir ne rebute aucun des Cro-Magnons virils pour qui la posture assise tiendrait d’un rabaissement infâme. S'asseoir c'est pour les femmes. Qui a dit sexisme... 

Et enfin, dernier élément qui m’interpelle. 
Nous savons donc maintenant que les toilettes ne sont pas pour les hommes. 
Or je vois régulièrement des WCs avec une porte à droite pour les hommes et une porte à gauche pour les hommes qui portent une cape.
Je sais que c’est la journée de l’homme, mais… Et la femme bordel ?

A droite les hommes, à gauche les hommes avec une cape

23 septembre 2013

Bisou papa - la course du matin

C'est un papa comme un autre. Un papa comme beaucoup d'autres en tout cas. Un papa célibataire.
Un jour sur deux il est papa, un jour sur deux il ne l'est pas.
Selon le planning en tout cas. Car même quand il ne l'est pas, il l'est beaucoup, papa.

Et puis un jour sur deux c'est facile à dire; c'est une moyenne et les horaires sont compliqués.
Sauf pour les kids. Eux ils savent toujours où ils vont être dans 1, 2, 4, 7 dodos. Et ils sont bien dans le rythme.
Poissons dans l'eau.

Il a de la chance. Il a toujours fait partie des papas qui étaient beaucoup mamans.
Depuis le premier jour et même les précédents il savait quoi faire à manger, comment habiller, comment soigner, langer, laver, comment tenir la maison seul.
D'ailleurs c'était la plupart du temps son rôle de faire le souper. A chacun ses choix.

Un temps on a appelé ça les nouveaux papas. Çà l'énervait un peu. Il n'était pas nouveau il a toujours été comme ça.

Quand le kid tombait et pleurait il n'allait pas systématiquement dans les bras de maman.
Il savait, le kid, que la tendresse se trouvait aussi dans les bras de papa.
Que ces bras là réconfortent autant.

Un peu après avoir fabriqué le petit frère, maman avait eu envie de partir vivre autre chose et il a appris à gérer seul et non plus en binôme.

Moins facile ça. Plus question de dire "Chérie, prends-le un peu; il me gonfle!"
Plus possible de rentrer à temps du boulot sans nounou, frère, sœur ou coup de main...

Une charge de plus que connaissent tous les mono-parents.
Etre seul à fixer les limites, être seul à combler les besoins affectifs, être seul à écouter.
Le risque de rater quelque chose, le risque de ne pas être assez attentif sous la masse de choses à faire.

Le stress du matin. Se lever, les lever, le pipi, brosser les dents, s'habiller, descendre, manger, préparer les tartines, boire, écouter, rappeler, faire les sacs, c'est demain piscine?, mettre les chaussures, les manteaux, monter dans l'auto, le trafic, le parking malaisé, sortir tout de l'auto, traverser la rue en dehors des clous (la ville n'en a pas mis entre le parking et l'école...), sonner à la porte, leur dire au revoir, se serrer dans le bras, bisou papa.

Se demander si on n'est pas trop dur avec eux avec notre 8-18; mille questions, refuser de les presser et de faire du matin une course pour eux, rester dans une dynamique confortable. L'ai-je fait aujourd'hui?

Guetter sans le montrer leurs regards, leurs attitudes...

Se relever et voir le sourire attendri de la dame de la porterie.

Les regarder partir vers la cour en papotant, confiants, dans leur élément, sereins, forts de l'insouciance de leurs histoires, heureux.

Écraser une larme, courir vers l'auto, ne pas rater son train, encore un parking à trouver, la course, bosser.

Plus que 58 heures avant de les revoir...


24 avril 2013

Le Soir au pays des merveilles socialistes


Waterloo, morne plaine
J'ai failli m'étouffer ce matin. J'ai lu l' "édito" de Béatrice Delvaux dans Le Soir de ce jour. (le 24 avril 2013)

Le titre : "La Wallonie a gagné une bataille, pas la guerre"
Dans notre paysage wallon en cours de désertification cette annonce crée l'espoir. On se dit "Tiens? Une lueur au bout du tunnel?" Un indicateur économique se reprend? Le chômage baisse? L'administration se dépolitise?

Que nenni.

S'ensuit un véritable publi-reportage qui présente la wallonie sous un jour dans lequel aucun wallon ne vivant pas dans ses rêves ne peut se reconnaître.

Car si, certes, le wallon est plus conscient aujourd'hui qu'avant la crise institutionnelle de sa capacité à se prendre en main sans la flandre; que ce sera dur mais qu'on pourrait y arriver, le reste de l'article est une ode à l'(in)action gouvernementale wallonne qui aurait pu tout droit sortir, encore une fois, des plumes du Boulevard de l'Empereur.

Sachez que Marcourt l'a dit depuis chicago (sic) ; "il se passe des choses chez nous". Il parlait de Liège-Bastogne-Liège? Non, du tout; je cite: "Un triple phénomène vertueux" - je serais bien heureux qu'un peu de vertu soit entré dans notre bon vieux PS. Depuis le temps qu'il passe d'affaire en affaire on ne saurait que s'en réjouir. Mais encore une fois non, ce n'est pas ça.


On y lit "La dynamique du plan Marshall qui a insufflé un état d’esprit et mis en place une colonne vertébrale de redéploiement économique"

Okéééééé. Relisez la phrase parce que ce n'est pas évident.
Il y a donc une "dynamique du Plan Marshall"

Je cite wikipédia (ok c'est lame mais bon); Le Plan Marshall c'est :
le réaménagement des friches industrielles, la dépollution des terrains pollués et leur valorisation économique (industries lourdes et polluantes) et la mise à disposition de terrains pour de nouvelles zones d'activités économiques (en juin 2009, les ministres wallons de l'Economie et de l'Aménagement du Territoire sont tombés d'accord sur plus de 2700 hectares). De plus, la Région aide les intercommunales pour les aider à construire/aménager les parcs d'activités économiques. Les autres secteurs bénéficiant du plan Marshall sont notamment la logistique, la chimie/pharmacie et les hautes technologies.
Des terrains, des intercommunales et du subside saupoudré.
Ce plan est régulièrement dénoncé comme un pur plan Com, une suite d'effets d'annonce. Le gouvernement lui-même reconnaît face à la commission européenne qu'il s'agit d'"appâter le client", la création d'emploi ne pouvant se faire que par des entreprises privées, il faut donner les conditions de la réussite... Mais le plan malheureusement ne règle aucun problème de compétitivité, n'aborde pas le problème belge de la hauteur de l'impôt, des charges sociales...

Une critique plus éclairée que moi en disait ceci : '
l'auteur "pointe les limites d'une action régionale qui fait penser à une relance à la Keynes qui repose entre autres sur une politique budgétaire (or la Wallonie a des compétences fiscales limitées), et monétaire (or la politique monétaire est du ressort de l'Union européenne).  De plus, selon elle, la Wallonie n'a pas la taille adéquate. Elle rappelle que les pôles de compétitivité sont : la santé, l'aéronautique, l'agroalimentaire, la mécanique et les transports. Elle écrit que l'ensemble du Plan M. « ne manque pas d'allure et il serait malvenu de négliger certains effets structurants des pôles de compétitivité. Mais bien entendu, ils n'ont pas échappé aux comportements lobbyistes, aux équilibrages sous-régionaux, aux positionnements quémandeurs des labos universitaires, et, parfois, à la loi du plus fort. » (p.62).
Et je vous lie aussi le PAN, pour le fun.

Alors elle est en quoi cette colonne vertébrale ? En certificats verts ? En vent d'éolienne ? En allongement de piste d'aéroport ? En mètres carrés de zoning vide ? En promesses d'un avenir meilleur ? En record de nombre de faillites ?

Un plan com et d'aménagement du territoire qui crée une colonne vertébrale, la voilà la nouvelle ! Une vraie avancée dans le secteur médical !

Le deuxième point vertueux selon Béatrice Delvaux c'est, accrochez vous : "Le mental wallon, s’éloignant d’un assistanat jugé atavique, tâtant gaiement d’un certain entrepreneurship, le tout assorti d’une envie de se doter d’outils de progression"

Diantre, l'assistanat c'est mal. Ne dites rien à Claude Emonts. Et nous "tâtons donc d'un certain entrepreneurship"... C'est dommage que les chiffres montrent un déclin net de la création d'entreprises et un nombre record de faillites.

Bordel à la déontologie journalistique. Une éditorialiste écrit noir sur blanc l'inverse de la réalité. En le sachant. Il y a des cartes de presse qui ne méritent pas leur attribution.
Tâtons tous ensemble gaiement...


Aussi grâce à " Erasmus pour les jeunes, stages à l’étranger posthumanités, écoles d’immersion. C’est un grand coup de balai dans la fatalité « wallon, pas mobile, pas bilingue » "
C'est sûr qu'un an de vacances à Barcelone, ça va booster nos scores en néerlandais ! Quand aux écoles d'immersion il doit bien y en avoir une dizaine d'agréées en wallonie... je n'ai pas vérifié mais le dernier document que j'ai downloadé sur le cite de la communauté française citait un nombre du genre.


Dernier point de cet essai et pas le moins comique : "Le turbo des villes : Liège a lancé le mouvement, Namur veut faire pareil, Charleroi bénéficie pour l’instant d’un effet Magnette et d’une communauté d’envies."

Passons sur le choix de l'expression "mettre le turbo" dont la métaphore automobile nous ferait presque oublier la guérilla urbaine que ces villes livrent à l'auto, ce démon qu'elle tentent de chasser de leurs rues et de freiner à tout prix sans avoir mis en place la moindre alternative de mobilité.
On ne compte plus les suppressions de place de parking, les réductions de bandes, les entraves à la circulation... Mais s'il n'est pas automobile, quel est donc ce turbo?

A Liège la majorité vous dira que c'est le tram. Dommage que celui-ci soit tant décrié, basé sur un tracé minimaliste ignorant les quartiers et la rive droite de la meuse (la plus peuplée), mettant le centre en impasse et étant réalisé sans... plan de mobilité. Oui vous avez bien lu. Ce tram n'est d'ailleurs en fait qu'un marchandage pour permettre d'enterrer la liaison autoroutière Cerexhe-Heuse-Beaufays chèrement combattue par les verts. Un petit milliard d'euros pour "mettre le turbo" et aller dans le mur de la mobilité citadine.

A namur vous apprenez donc qu'on "veut faire pareil". Comme ce Mr du MR qui voudrait qu'on cesse de se rassembler dans les espaces publics? Bel élan libertaire...
Vous l'avez senti cet équilibrage purement interne au PS où l'on ne peut mentionner Liège ou Charleroi sans mentionner  "l'autre" et Namur pour ménager les sensibilités?

Et la cerise sur le gâteau : l'effet Magnette !
Alors l'effet Magnette c'est un bazaaar aussi ça tu sais... D'abord le mec te dit qu'il va consacrer "toute son énergie à sa ville" ... "mais dans quelques mois, parce que tu comprends je bosse ailleurs." Puis t'apprends qu'en fait il sera aussi député et président de parti. Parce que bourgmestre, député et président de parti ça laisse plein de temps libre tu comprends, alors autant cumuler ! Et en fait de communauté d'envies, son premier conseil est l'occasion de satisfaire cette envie de 72 iPhones... Un bel élan wallon moi je dis !

Avec des journalistes et des politiques de redressement de cet acabit vous en êtes maintenant tous persuadés. La wallonie a gagné une bataille ! Mais l'info nous fait son Waterloo...

Allez, pour la route :
Image UBUPAN 

08 janvier 2013

Entrepreneur: Aide toi et l'état te tuera



En Belgique 80% de l'emploi privé est dans les PME; 

Les grandes entreprises, choyées par le gouvernement, niches fiscalisées, hautement subsidiées en certificats verts ou autres ne représentent qu'une toute petite partie de notre économie. Seul un patron sur 20 est un grand patron. Les 19 autres, beaucoup moins médiatisés pourtant, sont ceux qui font réellement tourner le pays. 
Les plus petites structures sont aussi probablement la seule façon de développer des emplois non subsidiés durables. 

Ces structures qui devraient être l'objet de toutes les attentions, voici comment on les traite : l'expérience de mon ami Antoine Bini, patron de La Cour Saint-Jean à Liège. Le texte ci-dessous est de lui et relate sa dernière expérience. Ce n'est malheureusement pas la seule mésaventure du genre qu'il a pu connaître, ni une exception dans la vie d'un indépendant, mais elle est révélatrice d'une réelle déconnexion entre la réalité et l'appareil de l'état. On tue les entrepreneurs à coups de règlements ineptes, taxes ahurissantes et autres impôts à plus de 309%.

La Meuse d'aujourd'hui publiait un article sur le nombre record de faillites à Liège. Après avoir lu ceci, vous ne vous demanderez plus pourquoi. Entre un ami qui doit arrêter de faire payer ses concerts parce que la SABAM lui réclamait plus que son cachet pour jouer ses compos perso et les mille autres exemples du genre... Edifiant, mais outrant surtout. On voudrait fabriquer des chomeurs qu'on ne ferait pas autrement. 


Au secours! 


Le texte d'Antoine:


En 2008, Les Trois Rivières (un café fête Liégeois, ndm) se font contrôler par la ministère de l'intérieur. Ce bar avait à l'époque des portiers qui ne disposaient pas de ce statut.

A cette occasion nous découvrons qu'en tant que patron de café nous devons disposer d'un agrément ministériel, éventuellement consenti après 3 mois de formation à Marchienne-Au-Pont, un mémoire de fin de formation, et plein de choses très utiles au patron de Group4, moins à un pauvre patron de bistrot et son unique portier.

(formation à 1200 euros + les trajets)

Nous nous inscrivons à plusieurs patrons, et nous nous retrouvons au milieu de portiers voulant devenir chefs, ou de responsables de la sécurité de grands groupes comme Carrefour...

Pendant cette formation je suis à mon tour contrôlé. La situation est simple : mon portier est bien déclaré comme tel, il est assuré pour 3 millions d'euros de responsabilité civile (comme la loi l'impose), et il dispose de la formation "Loi Tobback". Evidemment, étant en cours de formation, je ne dispose pas encore de mon autorisation de "dirigeant d'agent de sécurité".

La contrôleuse me dit "Vous savez, j'ai fait le droit à Liège, j'ai dansé sur les tables de la cour durant toutes mes études, vous êtes quasiment en règle, je ne vais vous mettre qu'un avertissement."

Le policier Liégeois, plein de principes, insiste pour qu'on me dresse tout de même un procès verbal en signalant qu'il ne les a quand même pas fait venir pour rien...

La gentille fonctionnaire me dresse alors un PV dans lequel elle insiste bien sur la petitesse de l'infraction.

Je réussis les examens et obtiens mon agrément ministériel et le droit de payer une redevance de 750 euros par an au fond des entreprises de gardiennage.

En 2010 je passe au tribunal. Le juge me dit : "Vous savez, j'ai fait le droit à Liège, je connais très bien la cour, j'y ai dansé sur les tables. Je reconnais que les amendes pour ce type d'infractions sont exagérées, d'autant que vous auriez risqué moins au pénal. Mais je n'ai pas envie de m'en occuper, ce jour là vous n'étiez pas en règle, donc je vous condamne à l'amende minimum."

Amende minimum (12500)+ frais de justices adverses + mes frais de justices = 15.600 euros

Puis plus aucune nouvelle à part le jugement... j'attends l'ordre de paiement, pour demander un échelonnement de paiement...

Celui-ci arrive lundi il y a deux semaines, soit 2 ans plus tard... Malgré le fait que ce soit le premier document que je reçoive, le paiement doit être effectué dans les 24h.

Evidemment, puisque deux ans se sont écoulés avant de recevoir le document, ils comptent 2700 euros d'intérêts, non pas depuis le jugement, mais depuis l'infraction.

Alors, au risque d'énerver mes amis du PTB puisque je ne suis qu'un enculé de patron et que je n'ai certainement que ce que je mérite, je ne m'étonne pas du tout du nombre de faillites dans ce pays...

Entreprends, travaille, et on te détruira.



Un petit verre calme à la Cour :)
( Je précise que la décision du tribunal est sans appel possible hors cassation. Pour gagner 15.000€, il faut plus ou moins servir 40.000 bières. Soit Plus de 200 fûts... Santé... )
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