Monsieur le Président et les membres de la Commission Electorale,
Monsieur le Président,
Chers militants,
Je pose par la présente ma candidature au poste de Président
Régional Wallon ouvert par
la réforme des statuts votée en Conseil Général ce
19 janvier 2015.
Je souhaite en effet porter la tâche de mener les instances
wallonnes vers l’objectif 2018 et promouvoir nos valeurs communes, celles d’un
parti qui a maintes fois prouvé qu’il ne cédait pas quand il s’agissait de
défendre les droits des francophones de Wallonie et de Bruxelles.
Un parti qui recherche des solutions à long terme.
Un parti qui prône une Wallonie économiquement forte et solidairement
juste, une Wallonie qui entreprend et ne laisse personne sur le côté.
Mais un parti qui combat les extrémismes et se veut rempart
contre les populismes et le rejet.
Lorsque j’ai appris que ce poste allait être créé et qu’il y
avait une réelle attente dans le parti pour que je me présente comme candidat
j’ai d’abord pensé « pourquoi moi ?».
Ceux qui ont suivi mon parcours dans le parti depuis 2009 le
savent. J’ai toujours refusé de me mettre en avant quand ce n’était pas
nécessaire.
J’ai décliné plusieurs fois la proposition de me porter candidat
aux présidences provinciales ou locales à Liège.
Non pas parce que je manquais de courage ou ne voulais pas
assumer de responsabilité.
Parce que je n’avais pas besoin d’un poste au nom ronflant pour
militer et préférais les laisser à ceux qui, méritants, souhaitaient les
obtenir.
En décembre 2013, poussé par René Courtois, je me présentais sur
les listes.
Avec le résultat que l’on sait. 2.668 voix de préférence. Le 4ème score
au fédéral derrière respectivement Olivier Maingain, Véronique Caprasse et
François Van Hoobroock. Le premier résultat wallon.
C’est, me dit-on, une des raisons pour lesquelles tant de monde
me demande de me présenter.
C'est aussi grâce à la confiance que la Commission électorale et
notre Président m'ont accordé en mai, et que beaucoup d'entre vous partagent,
chose qui me touche plus que je ne pourrais le dire.
D’autres m’ont aussi répondu « qui d’autre que
toi ? ».
Comparé à d’autres partis nous sommes peu, certes. Le recrutement
n’est pas aisé. Mais nous comptons en notre sein beaucoup de personnes de
valeur.
Et dans ce réservoir j’entends continuer à prendre mes
responsabilités en me portant candidat.
Si la campagne de 2014 a été riche en enseignements, elle m’a
entre autre appris que le parti a besoin que chaque militant s’implique au
maximum de ses compétences. Que chacun soit à la bonne place.
Ce que fait la réforme des statuts c’est mettre dans les mains
des FDF Wallons les clefs de nos résultats futurs.
Trop souvent nous avons dit « le 127 n’a pas fait
ceci » ou « Bruxelles n’a pas écouté ». Nous nous sentions bien
loin.
Et bien nous avons été entendus.
Nous aurons désormais une structure agrandie. Une structure au
service des fédérations provinciales wallonnes et des sections locales
wallonnes.
Des permanents, un bureau, un budget, même s’il est encore à
définir, chose à laquelle nous serons attentifs.
Et nous aurons également une présidence.
Trop souvent les média refusaient de nous recevoir et posaient
leurs questions à Bruxelles.
Cela peut désormais changer.
Et c’est ce rôle que je brigue ce jour devant vous.
Celui de développer ensemble les sections wallonnes ;
Mettre en place un soutien à ces sections ;
Développer un programme basé sur nos valeurs de libéraux sociaux
francophones et adapté aux wallons ;
Devenir pour un temps l’image du parti en Wallonie et le
représenter dans les médias ;
Permettre à notre cœur de cible électoral, un électorat jeune,
dynamique, orienté nouvelles technologies et entreprenariat de s’identifier à
notre message ;
Coordonner nos actions politiques ;
Maintenir un lien proche et efficace avec Bruxelles ;
Nous doter des moyens financiers nécessaires ;
Nous équiper de moyens de recrutement plus aisés ;
Permettre de vérifier par des tableaux de bord notre
progression ;
Fédérer autour de nous ;
Tisser ces liens d’amitié qui nous unissent déjà ;
Nous organiser en équipes encore plus efficaces ;
Organiser encore plus d'activités de terrain ;
Militer contre les partis traditionnels établis et contre
les extrêmes ;
Expliquer que nous ne sommes pas inféodés au PS malgré notre
coalition à Bruxelles ;
Dénoncer l’état de la Wallonie ;
Proposer nos pistes et solutions ;
Promouvoir notre bonne gouvernance, nos valeurs ;
Etre tous ensemble cette troisième voie, cette alternative au PS
et au MR
Préparer l’objectif de 2018.
Et tant d’autres choses encore.
Si je me présente devant la Commission et devant les militants
comme candidat à la présidence wallonne, ce n’est pas parce que je crois que ce
sera facile, ni parce que je croirais en avoir le droit ou en mériter
l’honneur.
Parler d’honneur ce serait placer le je là où il faut le nous.
C’est parce que c’est une responsabilité et que je me dois et je
nous dois de la prendre.
C’est parce que j’entends mettre mes compétences au service de notre projet, au service de nos militants, au service du parti.
Merci à tous !
Hugues Lannoy